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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 11:16

Arrêté Réglementaire Permanant
relatif à l'exercice de la pêche en eau douce

dans le département de la Charente-Maritime

(de 2012 à 2016)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:06

Le pêcheur doit être en possession de son carnet de capture anguille lors de toute activité de pêche qu'il la pêche ou non.

 

Ci-dessous vous pourrez l'imprimer et le joindre à votre carte de pêche.

 

 

 

 

Voilà la partie Réglement mise en bonne et due forme sur le blog, mais... et oui il y a forcement un coup de gueule qui vient de suite sur l'article : Plus d'anguille sous roche

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 17:48

Pour savoir ou et quoi pêcher en Charente-Maritime. Voici le guide 2012 téléchargeable en pdf.

Bonne pêche à tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pêche en 1ère Catégorie Piscicole


 

  • 1 ligne montée sur canne (lancer ou autre) munie au plus de 2 hameçons ou au plus de 3 mouches artificielles
  • 6 balances à écrevisses maximum
  • 1 vermée
  • 1 carafe de 2 litres pour la pêche des vairons, uniquement dans les affluents des cours d'eau de 1ère Catégorie
La pêche en 2ème Catégorie Piscicole
  • 4 lignes maximum montées sur canne , avec ou sans moulinet, pêche au lancer, à la mouche
  • artificielle, au vif, au poisson mort ou artificiel
  • Filets ou carrelet
  • 6 Balances à écrevisses
  • Pêche à la vermée à une ligne seulement
  • Pêche de la Grenouille
  • Pêche de la Carpe de Nuit
  • 1 carafe de 2 litres pour la pêche des vairons et autres poissons servant d’amorce (domaine privé)
  • Pour les engins et filets, certains secteurs font l'objet d'une réglementation particulière : se conformer à l'Arrêté Réglementaire Permanent (ARP)

 

R-E9glementation-201-copie-1.jpg

 

R-E9glementation-202.jpg

 

  R-E9glementation-203.jpg

 

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 14:54

 

On entend par morale les normes et valeurs sociales qui guident à la fois les personnes et leur interaction avec leurs semblables, leur communauté et avec leur environnement. Dans tous ces types d'interaction, il y a d'importantes valeurs en jeu; il y a des règles et des normes de nature à protéger ces valeurs; des devoirs attachés aux rôles et situations sociaux qui peuvent stimuler ces valeurs et renforcer ces règles; et des vertus humaines ou aptitudes qui nous permettent d'agir en conséquence.

 

 

L'éthique est une analyse systématique et critique de la morale et des facteurs moraux qui orientent la conduite humaine dans une société ou une activité donnée.

 

Les valeurs morales peuvent évoluer et le raisonnement moral pose la question de savoir si les pratiques qui sont légitimées traditionnellement ou de fait par la religion, le droit ou la politique valent la peine d'être reconnues. En effet, l'évolution de l'éthique depuis 100 ans a été caractérisée par une tendance à réexaminer et renverser les conventions morales qui présidaient à l'interaction entre les sexes, entre les êtres humains et les animaux et entre les êtres humains et leur environnement.

La pêche représentant une interaction entre l'être humain et l'écosystème aquatique, l'éthique de la pêche porte sur les valeurs, règles, devoirs et vertus pertinents à la fois pour le bien-être de l'être humain et le bon état de l'écosystème.

 

 

Intérêts humains fondamentaux

· Le bien-être suppose le bien-être matériel, ainsi que la conservation d'un écosystème productif et il est lié à la pêche dans la mesure où celle-ci fournit de la nourriture et des moyens de subsistance.

· La liberté, ou autodétermination humaine, est liée à l'accès aux ressources halieutiques, à l'autorégulation du pêcheur et à d'autres choix de vie concernant la pêche.

· La justice est liée à la répartition des avantages découlant de la pêche et à la propriété des ressources rares.

La pêche que nous traitons ici est une pêche loisir, c'est à dire, une activité sportive de plaisir, une réalisation personnelle de l'être humain sans notion de nécessité vitale . Mais comme toute activité, nous nous devons comme pêcheurs, de respecter les intérêts humain fondamentaux.

Le bon état de l'écosystème revêt une importance cruciale à la fois en soi et pour les intérêts humains fondamentaux et les avantages pour la société à long terme.

 

Selon le code de conduite pour une pêche responsable adopté à l'unanimité le 31 octobre 1995 par la Conférence de la FAO, l'article 6.1 dit :

 

Les États et les utilisateurs des ressources bioaquatiques devraient conserver les écosystèmes aquatiques. Le droit de pêcher implique l'obligation de le faire de manière responsable afin d'assurer effectivement la conservation et la gestion des ressources bioaquatiques.

 

 

A ma connaissance, aucun texte officiel ne fixe l'éthique de la pêche de loisir en France. Chaque département possède une législation (pas forcement adaptée aux connaissances des ressoursces et de l'ichtyologie), mais à aucun moment le pêcheur n'est sensibilisé directement à un code éthique de pêche responsable.


 


Et si pas à pas, nous définissions nous même

notre code éthique

de la pêche de loisir ?

 

 


Un essai de code éthique inspiré de celui de la Suisse :

 

Le pêcheur respectueux suit les règles suivantes du Code Ethique

 

 

Il respecte l’environnement et soutient notamment:



  • le maintien d’écosystèmes aquatiques équilibrés.
  • la protection des ruisseaux, rivières, étangs et lacs ainsi que de leurs berges contre des dégradations futures.
  • la revitalisation des milieux aquatiques dégradés.
  • le maintien de toutes les espèces de poissons, même de celles qui ne sont pas exploitées.
  • le maintien d’effectifs supportable de prédateurs.

 


Lors de l’exercice de la pêche, il s’engage à:

  • causer le moins de lésions possible aux poissons et à leur épargner des souffrances inutiles.
  • ne pas mettre en danger les alevins et les espèces protégées.
  • adapter ses méthodes de capture aux mesures de protection des poissons.
  • utiliser uniquement des moyens de pêche qui respectent les poissons et les eaux.
  • utiliser l’hameçon muni d’un ardillon seulement lorsque cela est nécessaire.
  • couper le bas du fil si l’hameçon a été avalé.
  • utiliser les poissons vivants comme appât uniquement lorsque cela est nécessaire.
  • remettre à l’eau avec le plus grand soin les captures qu’il ne compte pas garder.

  • Ne prélever qu'en fonction des possibilités du milieux.
  • tuer correctement les poissons pêchés s'il compte les consommer


 


Dans le cadre de l’aménagement piscicole, le pêcheur accepte:

  • d’adapter son comportement pour favoriser l’exploitation durable de la ressource piscicole.
  • les mesures prises par les gestionnaires en faveur de populations piscicoles saines et diversifiées.
  • de favoriser les espèces menacées.
  • de favoriser la reproduction des poissons dans le milieu naturel.
  • de repeupler uniquement avec des espèces adaptées à leur milieu récepteur.
  • de ne repeupler qu’avec de jeunes poissons, adaptés à leur milieu récepteur.
  • de ne repeupler qu’exceptionnellement avec des poissons adultes, lorsque les conditions le justifient.
  • d’éviter le repeuplement excessif, cause d’un stress inutile pour les poissons.
  • de renoncer au repeuplement avec des poissons destinés à être repris immédiatement.
  • de s’approprier un nombre raisonnable de poissons, pour sa consommation.

 


Afin que la pratique de son passionnant hobby puisse être garantie à long terme dans un monde qui change, le pêcheur se déclare prêt à:

  • être ouvert à l’évolution des techniques et points de vue.
  • suivre une formation continue.
  • former également des pêcheurs qui ne font pas partie d’une association.
  • transmettre ses connaissances et expériences aux jeunes pêcheurs.
  • soutenir les efforts des sociétés et fédérations dans le domaine de la formation de jeunes pêcheurs.

  • promouvoir une image éthique de la pêche en ne publiant que des photos respectueuses de ses prises

  claudie

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 19:08

tailles-legales.jpg

 

A la page 30 du guide de la réglementation 2011 vous trouvez le texte ci-dessus. (Guide consultable dans LE POURQUOI DE LA CARTE DE PECHE )

 

 

ça, c'est pour la question règlement, passons maintenant un petit peu de temps à raisonner.

logo refléchir

Le Brochet : la femelle n'atteint sa maturité qu'à 2 ans, alors qu'elle mesure environ 40 cms. La pêcher à 50 cms, équivaut alors qu'elle n'a eu qu'une ponte, ce qui est peu pour la sauvegarde de l'espèce. Surtout que ponte ne rime pas chaque année avec reproduction, puisque pour que les oeufs puissent éclorent, il faut que la frayère reste inondée en moyenne 50 jours consécutifs, ce qui est particulièrement rare vous en conviendrez, vu la gestion de l'eau dans notre région.

 

Le Sandre :La femelle devient mature à environ 3 ans, alors qu'elle fait environ 40 cms. La pêcher à la taille réglementaire, fait qu'elle n'a pas eu le temps de se reproduire. Les dates d'ouvertures du brochet correspondent à l'époque de reproduction du Sandre. Pêcher un mâle à cette époque, c'est la non éclosion des oeufs garantie puisque c'est lui qui garde le nid.

 

La Truite sauvage : Déjà, il en reste très peu en Charente-Maritime, état de quasi disparition ayant pour cause, la dégradation catastrophique de son environnement. Il en reste si peu, que les couples ont de grandes difficultés à se rencontrer. La maturité de la femelle est atteint à 3 ans, elle mesure alors en Charente-Maritime, entre 20 et 25 cms.

La pêcher à 25cms, signifie donc qu'elle n'a pas eu la chance de se reproduire. En aparté, elle présente un net désavantage, elle a la gueule très fragile, et la pêcher avec un hameçon à ardillon, ne lui donne pas beaucoup de chance de survie si on la relâche et aucune chance si elle a engamé.

 

L'omble de Fontaine sauvage : Il n'en reste pas à ma connaissance en Charente-Maritime. Si vous avez d'autres données, laissez un commentaire afin que je complète l'article.

 

L'alose feinte : On la trouve uniquement dans nos cours d'eau à l'époque de sa reproduction. Toute alose pêchée en rivière, n'y est présente que dans l'intention de se reproduire, elle meurt généralement juste après. Sa taille de maturité variant uniquement en fonction de l'espèce, la pêcher en rivière revient simplement à lui interdire la reproduction.

 

Le Black-Bass : Ne commence à  pouvoir se reproduire que lorsqu'il atteint 25 cms et 3ans. Ces deux facteurs sont cumulés. Selon les année, l'eau est suffisamment chaude pour qu'ils aient une croissance rapide et arrivent à la taille de 30 cms en deux ans seulement. Ils ont donc encore 1 an à attendre avant de pouvoir se reproduire. A moins de faire des relevés de température régulière pendant 3 ans, on ne peut être certain qu' un Black-bass de 30 cms soit un poisson ayant pu se reproduire au moins une fois. Sa période de reproduction se situe en pleine période d 'ouverture du brochet, il n'est donc pas protégé. Comme le Sandre,  pêcher un mâle à cette période, équivaut à tuer toute sa progéniture.

 

La Lamproie Marine :  Tout comme l'alose, on ne la trouve présente en eau douce, que dans le seul but de se reproduire. La mortalité des géniteurs est quasi totale après la reproduction. La pêcher, quelque soit sa taille revient donc au fait de l'empêcher purement et simplement de se reproduire. La taille moyenne étant de 60 cms lorsqu'elle effectue sa montaison. Lors de l'avalaison des petites lamproies qui ont 5 ans de vie larvaire ou ammocète, ces dernières ne mesure en moyenne que 15 cms.

 

La Lamproie Fluviatile :  Idem à la Lamproie Marine, elle ne diffère que par une taille adulte moindre, puisqu'elle n'atteint au maximum 40 cms lors de sa montaison.

 

Le Mulet : Présent en eau douce et saumâtre, il ne se reproduit cependant qu'en mer lorsqu'il atteintd une taille de 25 à 34 cms, selon les espèces. Encore une fois pêcher le mulet à la maille revient à pêcher qui ne s'est pas reproduit.

 

L'Ombre commun : A ma connaissance, il n'existe plus à l'état sauvage dans les eaux de Charente-Maritime. Ce dernier ne pouvant vivre que dans une eau profonde, très oxygénée et fraiche, l'évolution de l'environnement ici fait qu'il ne peut trouver de milieu viable pour lui. Comme pour l'Omble de Fontaine, si vous avez d'autres informations, n'hésitez pas à laisser des commentaires afin de compléter cet article.

 

La Perche : Grande oubliée des tailles réglementaires des carnassiers!! Sa croissance est lente, en moyenne il lui faut 7 années pour atteindre 25cms dans de bonne condition, et la femelle ne se reproduit que vers sa 5ème année soit environ vers 23 cm.

 

Le Silure : Avant tout, il n'est pas classé comme nuisible comme malheureusement nous pouvons encore l'entendre souvent au bord de l'eau. Sa maturité sexuelle est atteinte vers 5 ans, mais c'est vers 7 ans que l'on peut être certain qu'il soit effectivement un bon reproducteur, ce qui correspond à une taille de 1 mètre. On considère qu'une ponte ne réussirait que tous les 5 ans vu les nombreux facteurs dont la reproduction est tributaire.

 


personnages-fou-00003

Mon raisonnement personnel est que soit le règlement fixant les mailles date d'avant les études ichtyologiques, soit il est légalisé par des gens particulièrement incompétents.

 

 

 

 

Alors pêcheuses, pêcheurs, afin de faire perdurer les espèces et votre loisir,


fixez vous même vos tailles de prélèvement en vous fixant au moins sur des tailles supérieures à l'age de reproduction.

 

Et ne prélevez que raisonnablement en fonction du milieu ou vous pêchez. Plusieurs espèces sont en voie de disparition en Charente-Maritime, et elles restent cependant autorisées à la capture.


Corrigeons de nous même ces aberrations en relâchant au maximum nos prises et  respectons l'intégrité physique de nos amis avec du matériel adapté (écrasement des ardillons,  ferrage à la touche, bonne prise en main du poisson...)

 

 

Jcs20cyprinus20carpio20dg3.jpg

 

Claudie

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