De tout temps, l'homme a façonné les cours d'eau suivant ses besoins.
ABREUVOIR : Descente aménagée pour que les annimaux d'élevage puisse acceder au lit mineur du cours d'eau engeandrant . des problèmes d'érosion et d'apport de sédiments fins qui colmatent les fonds de la rivière. La qualité bactériologique peut aussi se détériorer par l'apport des déjections des bovins.
BARRAGE: Un barrage est un ouvrage qui barre plus que le lit mineur d’un cours d’eau
Barrage poids
Un barrage-poids est un barrage dont la propre masse suffit à résister à la pression exercée par l'eau. Ce
sont des barrages de formes généralement simples, dont la section s'apparente bien souvent à un triangle
rectangle. Ils sont généralement assez épais, en maçonnerie ou en béton.
Barrage-voûte
La technique de barrage-voûte nécessite une vallée plutôt étroite (même si des barrages voûtes ont été
parfois construits dans des vallées assez larges, poussant cette technologie à ses limites) et un bon rocher
de fondation. La poussée de l’eau est reportée sur les flancs de la vallée au moyen d'un mur de béton
arqué horizontalement, et parfois verticalement (on le qualifie alors de voûte à "double courbure").
Barrage-poids-voûte
Ce type de barrage est l'intermédiaire entre le barrage-voûte et le barrage-poids. Il présente une courbure
horizontale, comme les barrages-voûtes. Mais de profil, il possède une forme triangulaire comme les
barrages-poids.
Barrage à contreforts
Ces barrages peuvent avoir la même structure que les barrages-poids ou voûte mais portent une série de
murs parallèles souvent de forme triangulaire plus ou moins espacés pour repartir l´effort de l´eau sur
plusieurs contreforts. Les contreforts, relativement minces, conduisent les efforts jusqu'aux fondations.
Barrage à voûtes multiples
Comme le barrage à contreforts, il est composé d'un mur amont en béton, mais lui s'appuie sur de
multiples petites voûtes qui transmettent les efforts jusqu'à la fondation.
Barrage mobile
Barrage pouvant s'effacer sur le fond de la rivière ou échapper en aérien lorsque le débit atteint une
certaine valeur, ce qui évite de constituer un obstacle à l'écoulement des eaux en temps de crue.
Barrage à aiguille.
rideau de madriers mis verticalement côte à côte barrant le lit du fleuve. Ces madriers ou aiguilles d’une section de 8 à 10 cm et longues de 2 à 4 m, selon les barrages, viennent s’appuyer contre un butoir (ou heurtoir) du radier (sur le fond) et sur une passerelle métallique constituée de fermettes.
Ces fermettes peuvent pivoter pour s’effacer sur le fond en cas de crue et laisser le libre passage aux eaux. Les fermettes sont reliées entre elles par une barre d’appui qui retient les aiguilles et une barre de réunion, de plus elles constituent la passerelle de manœuvre.
Barrage en remblais
On appelle barrage en remblais tous les barrages constitués d'un matériau meuble, qu'il soit très fin (argile)
ou très grossier (enrochements).
BATARDEAU : Construction étanche souvent provisoire et souvent constituée de madriers horizontaux empilés verticalement régulièrement employée en vue d'assecher un terrain en vue d'effectuer des travaux.
CLAPET BASCULANT : Ouvrage constitué d’un clapet permettant de réguler le débit grâce à un système de bascule. Voir l'exemple du barrage de St Savinien
CLAPET A MAREE : Clapet se fermant à marée haute pour empêcher la mer d'envahir les terres derrière la digue et s'ouvrant à marée basse pour permettre aux eaux de pluie de s'évacuer. Dispositif qui permet d'assecher les marais humides.
DIGUE : La digue est un ouvrage linéaire, généralement de grande longueur, surélevée par rapport au terrain naturel
et destinée à s’opposer au passage de l’eau ou à la canaliser
Digue de canaux (hydroélectricité, navigation, irrigation)
Digues destinées à contenir l'eau à l'intérieur du canal. Les canaux peuvent être enterrés ou surélevés, ou
les deux à la fois. Les digues de canaux sont généralement en terre. Elles sont généralement situées en lit
majeur. Une digue de canal située en lit majeur peut constituer un obstacle à l'écoulement naturel des
crues. Contrairement aux digues fluviales, ces digues sont en eau en permanence ou pendant de longues
périodes.
Digue de protection contre les inondations
Les digues de protection contre les inondations par le cours d’eau (digues fluviales) ou par la mer (digue à
la mer ou maritimes) sont destinées à contenir les eaux et à empêcher leur expansion dans des zones
potentiellement inondables. Ces digues sont rarement soumises à une charge hydraulique. On parle parfois
de « digues sèches ». Ces digues sont très généralement construites en terre, mais parfois en maçonnerie
ou en béton en site urbain.
Digue mixte
Digues de canaux ayant également un rôle de protection contre les crues.
ECLUSE : Ouvrage d'art hydraulique implanté dans un canal ou un cours d'eau pour le rendre navigable et permettre aux embarcations de franchir des dénivellations. L'écluse comprend un sas dans lequel on peut faire varier le niveau de l'eau. Il est isolé des biefs amont et aval par des portes souvent munies de vannes.
EPIS : Ouvrage placé perpendiculairement au cours d'eau sur une partie du lit mineur ou du lit majeur permettant
de diriger le courant et de limiter l'érosion d’une berge.
GRILLE : Dispositif fixe ou mobile situé en aval et/ou en amont d’une pisciculture empêchant la libre circulation des
poissons.
LAVOIR : Bassin public alimenté en eau détounée d'une source ou d'un cours d'eau
MOULIN : Un moulin à eau, ou moulin hydraulique est une installation destinée à utiliser l'énergie mécanique produite par le courant d'un cours d'eau qui est amené par un bief.
PASSE A CANOE : Dispositif construit sur les ouvrages transversaux en rivière (seuils, chaussées..)et destiné à permettre le passage des canoës sans discontinuité entre l'amont et l'aval de l'ouvrage (glissière à canoë)
PASSE A POISSON :
Passe à ralentisseurs :
Dans un canal rectiligne à forte pente, on dispose, régulièrement espacés, des déflecteurs assurant une forte réduction des vitesses de l’écoulement. La passe à ralentisseurs ne convient qu’aux poissons de grandes tailles, possédant des vitesses de nage et des endurances élevées (saumon, truite de mer, lamproie).
Passe à basins successifs :
chutes formant une série de bassins qui communiquent entre eux par des déversoirs, des échancrures plus ou moins profondes, des orifices noyés ou des fentes verticales. C’est la solution la mieux appropriée lorsque l’on est confronté à plusieurs espèces (saumons, truites de mer, aloses…).
Ecluse à poisson :
L’écluse à poissons fonctionne suivant un principe voisin de celui d’une écluse de navigation. Les migrateurs
sont piégés dans un sas, puis éclusés comme le serait un bateau. Ce système s’est souvent révélé peu efficace
en France et on lui préfère le principe de l’ascenseur.
Exutoire de dévalaison :
dispositif aménagé au niveau d’un ouvrage assurant une voie de dévalaison au poisson afin d'éviter à ce dernier de perrir dans des turbine ou de faire un saut de plusieurs mètres.
Passe à Anguille :
Les passes à anguilles sont des équipements qui restaurent la libre circulation au niveau d'obstacles à la migration. L'anguille nécessite des passes spécifiques car ses performances natatoires sont très limitées et lui interdisent d'utiliser la majorité des passes à poissons traditionnelles. Lors de sa migration, l'anguille ne saute pas, sa vitesse de nage est très réduite, son endurance est faible. Poisson lucifuge, elle migre la nuit et est dérangée par la lumière.
Les passes à anguilles utilisent la capacité de reptation de l'anguille qui est capable de ramper hors de l'eau dans des zones humides.
Ascenseur à poisson :
consiste à piéger le poisson dans une cuve au pied de l’obstacle et à déverser celle-ci soit directement dans la
retenue amont, soit dans un canal communiquant avec le bief amont. On privilégie le système d’ascenseur pour les ouvrages de hauteur importante, installation plus facile et généralement moins coûteuse que celle d’une passe classique.
Rivière de contournement :
Ce type d’ouvrage consiste à relier biefs amont et aval par un chenal creusé dans l’une des rives reconstituant
un cours d’eau naturel. La vitesse est réduite par la rugosité du fond, et par une succession de gros blocs, d’épis ou de seuils en enrochements plus ou moins régulièrement répartis. La pente ne peut dépasser quelques pour cent et du fait de sa longueur, l’installation de ce type de dispositif se révèle souvent problématique. Il s’intègre en revanche très bien dans le paysage.
PONT : Dans certaines configurations et suivant son type architectural, l’aménagement d’un pont peut engendrer
l’apparition d’un obstacle à l’écoulement.
Fondations
Les fondations sur lesquelles s’appuient les piles d’un pont et/ou la présence complémentaire de radiers
stabilisateurs, peuvent constituer des obstacles au même titre que certains seuils.
Buse
L’inclinaison d’une buse, la hauteur d’eau s’écoulant à l’intérieur de sa section, et surtout la chute potentielle
à l’aval de celle-ci, peuvent constituer des obstacles importants à la circulation des organismes aquatiques.
PORTES A FLOTS : installées sur les canaux et les cours d'eau, au niveau des digues de mer qui protègent les terres des hautes marées. Du coté du canal, une écluse est installée et du coté mer, ce sont les battants de la porte à flot.
SEUIL : Un seuil en rivière est un ouvrage fixe ou mobile, qui barre tout ou une partie du lit mineur
contrairement au barrage qui, lui, barre plus que le lit mineur.
Un seuil en rivière peut être composé d’un élément fixe, d’un élément mobile ou des deux simultanément
(composition mixte).
Chaussée :
ouvrage fixe qui barre tout le lit mineur.
Déversoir
Un déversoir est une structure le plus souvent verticale et généralement plus haute que large, augmentant
le niveau d’eau de la rivière qui s’écoule par surverse sur sa crête.
Radier
Dalle en béton ou en maçonnerie stabilisant le lit d’une rivière et pouvant constituer les fondations d’un
ouvrage (exemple : radier de pont). A la différence d’un seuil, un radier présente une largeur en crête
sensiblement plus importante que la hauteur de chute.
Enrochements
Seuil construit par accumulation de blocs rocheux directement dans le lit du cours d’eau.
VANNE LEVANTE : Ouvrage doté d’un système de vannes coulissantes pouvant être soulevées manuellement ou
automatiquement afin de réguler le débit.
Il y a plus de fonction possible sur un cours d'eau que sur un Iphone, comment voullez vous qu'un poisson s'y retrouve!