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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 08:20

Notion introduite en 2000 par la directive cadre sur l'eau, la continuité écologique d'un cours d'eau est définie comme la libre circulation des organismes vivant et leur accès aux zones indispensables à leur reproduction, leur croissance, leur alimentation ou leur abri, le bon déroulement du transport naturel des sédiments ainsi que le bon fonctionnement des réservoirs biologiques 

 

Ouvrages faisant obstacle à la continuité écologique :

 

  • le seuil : ouvrage fixe ou mobile qui barre tout ou partie du lit mineur d'un cours d'eau. Sa hauteur est en général inférieur à 5 mètres
  • le Barrage : ouvrage qui barre plus  le lit mineur d'un cours d'eau et au moins une partie de son lit majeur. Sa hauteur est presque toujours supérieure à 5 mètres.

 

En créant des chutes d'eau artificielles lors de la construction d'un ou plusieurs ouvrages, la ligne d'eau et la pente naturelle du cours d'eau sont modifiées, les eaux courantes se transformant alors en une succession de retenues d'eau stagnante, pouvant provoquer :

 

  •  un ralentissement et une uniformisation de l’écoulement ;
  •  une modifi cation de la température ;
  •  une augmentation de l’eutrophisation, représentée notamment par les proliférations algales, du fait d’un apport en éléments nutritifs (phosphore, azote…) en provenance du bassin versant et du faible renouvellement des eaux ;
  •  une baisse de la quantité d’oxygène dissout dans l’eau ;
  •  une diminution de la quantité d’eau à l’étiage, due à l’évaporation plus forte des eaux stagnantes en période estivale
  • un débit réduit à l’aval de l’ouvrage (débit réservé) ou encore de brusques variations de débits (éclusées) en cas de dérivation des eaux ;
  •  une diminution de la capacité auto-épuratrice du cours d’eau ;
  •  une augmentation des hauteurs d’eau en amont de l’obstacle, accompagnée d’une immersion des berges par un élargissement plus ou moins important du cours d’eau selon lahauteur de l’ouvrage.
  • Lorsque ces ouvrages sont associés à une prise d’eau ou une dérivation alimentant un moulin par exemple, ils contribuent à l’uniformisation du débit du cours d’eau à un très faible niveau sur une grande partie de l’année et réduisent la fréquence des variationsde débits liées en particulier aux petites crues.

 

 

  • Les possibilités de déplacement des espèces sont fortement réduites en raison des obstacles à l’écoulement, plus ou moins infranchissables, et de la segmentation du cours d’eau induite parla succession d’obstacles impactant drastiquement les espèces amphihalin
  • la fragmentation des aires de répartition favorise l’isolement des populations. Ce cloisonnement empêche tout échange génétique entre les différents groupes d’une même espèce, augmente les risques en cas de pathologies et réduit les possibilités de fuite et d’éventuelles recolonisations lors de perturbations accidentelles (pollutions,…).

 

Des solutions existent à étudier selon chaque cas. Vous pouvez retrouver énormément de renseignements sur un travail de l'onema

 

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